Voici des fruits, des fleurs, Verlaine
Sur votre jeune sein laissez rouler ma tête Toute sonore encor de vos derniers baisers Laissez-la s’apaiser de la bonne tempête Et que je dorme un peu puisque vous reposez.
Sur votre jeune sein laissez rouler ma tête Toute sonore encor de vos derniers baisers Laissez-la s’apaiser de la bonne tempête Et que je dorme un peu puisque vous reposez.
Le temps n’a pas refermé les blessures de ce temps, nous restons sur les pistes qui conduisent vers les bornes sanglantes, sur le seuil des crématoires, des potences, des usines à tuer. Les cauchemars explosent encore devant les balles des miradors, près des seringues de bacilles, de la gueule aux crocs pointus des chiens SS
Expansions
Ah ! Je vous aime ! Je vous aime !
Vous entendez ? Je suis fou de vous. Je suis fou…
Je dis des mots, toujours les mêmes…
Mais je vous aime ! Je vous aime !…
Je vous aime, comprenez-vous ?
Vous riez ? J’ai l’air stupide ?
Mais comment faire alors pour que tu saches bien,
Pour que tu sentes bien ? Ce qu’on dit est si vide
Je cherche, je cherche un moyen…
Ce n’est pas vrai que les En lire plus...
Je t’écris pour te dire que je t’aime
Que mon cœur qui voyage tous les jours
— le cœur parti dans la dernière neige
Le cœur parti dans les yeux qui passent
Le cœur parti dans les ciels d’hypnose —
Revient le soir comme une bête atteinte
Qu’es-tu devenue toi comme hier
Moi j’ai noir éclaté dans la tête
J’ai froid dans la main
J’ai l’ennui comme un disque rengaine
J’ai peur En lire plus...
Assise, la fileuse au bleu de la croisée
Où le jardin mélodieux se dodeline ;
Le rouet ancien qui ronfle l’a grisée.
Lasse, ayant bu l’azur, de filer la câline
Chevelure, à ses doigts si faibles évasive,
Elle songe, et sa tête petite s’incline.
Un arbuste et l’air pur font une source vive
Qui, suspendue au jour, délicieuse arrose
De ses pertes de fleurs le jardin de En lire plus...
Y’a du soleil dans la rue
J’aime le soleil mais j’aime pas la rue
Alors je reste chez moi
En attendant que le monde vienne
Avec ses tours dorées
Et ses cascades blanches
Avec ses voix de larmes
Et les chansons des gens qui sont gais
Ou qui sont payés pour chanter
Et le soir il vient un moment où la rue devient autre chose
Et disparaît sous le plumage
De la nuit pleine de peut-être
Et des En lire plus...
Ce poème, je l’ai appris il y a… 50ans. A 13 ans, je fus fortement impressionnée
Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,
Fatigués de porter leurs misères hautaines,
De Palos, de Moguer, routiers et capitaines
Partaient, ivres d’un rêve héroïque et brutal.
Ils allaient conquérir le fabuleux métal
Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines,
Et les vents alizés inclinaient leurs En lire plus...
Un poème écrit après la rencontre avec la femme de sa vie: Hélène
Je t’attendais ainsi qu’on attend les navires
Dans les années de sécheresse quand le blé
Ne monte pas plus haut qu’une oreille dans l’herbe
Qui écoute apeurée la grande voix du temps
Je t’attendais et tous les quais toutes les routes
Ont retenti du pas brûlant qui s’en allait
Vers toi que je portais déjà sur mes épaules
Comme une En lire plus...
Quand ce vieil homme est finalement décédé dans la salle d’hôpital gériatrique d’un foyer de soins infirmiers dans une ville australienne, on a cru qu’il n’avait plus rien. Plus tard, quand les infirmières fouillaient à travers ses maigres biens, elles ont trouvé ce poème. Sa qualité et son contenu impressionnèrent tellement le personnel, que des copies ont été faites et distribuées à En lire plus...
Une leçon courte, mais à méditer, comme tout ce qu’à pu écrire Khalil Gibran. Un grand poète qui devrait être lu et relu par tous,peut-être cela nous aiderait-il à nous améliorer? « Le Fou » est un petit livre plein de sagesse, c’est pour cela que je vous le distille peu à peu
Il y avait une fois un homme qui possédait une vallée pleine d’aiguilles. Un jour, la mère de Jésus vint chez lui et lui dit : « Ami, le vêtement de mon En lire plus...